En quoi la Couleur des sentiments est-elle une œuvre qui dénonce et témoigne de la ségrégation raciale des années 60 au Mississippi ?


JACQUEMONT Axelle
CANGELOSI Camille

BAK Mathilde

TPE Groupe 9
​Dans les années 1960, Aibileen, domestique noire de 53 ans chargée d'élever les bébés des familles blanches, Minny, autre domestique noire, rebelle mais soumise à la violence de son mari ivrogne, et Skeeter Phelan 23 ans, jeune femme blanche, fille des propriétaires d'une plantation de coton, racontent tour à tour leur existence à Jackson, capitale de l'État du Mississippi. Le Mississippi est alors considéré comme l'état le plus dur des États-Unis à l'égard des populations noires. Skeeter, après ses études universitaires, est de retour à la maison familiale et cherche notamment à savoir ce qu'est devenue Constantine, la bonne qui l'a élevée, et à laquelle elle était très attachée, qui a quitté le service de la maison et a disparu sans laisser de traces. Par une prise de conscience qui bouleverse sa vision de la société où elle est née, elle est peu à peu amenée à prendre ses distances envers les attitudes discriminantes des siens en donnant la parole aux bonnes noires employées par son entourage, à une époque où, dans cet État, les relations entre blancs et noirs étaient punies par la loi. Elle entraîne une dizaine d'entre elles dans un projet de rédaction de livre de témoignages sur la façon dont les bonnes noires voient leur relation au quotidien avec les familles qui les emploient.
Une histoire...
...Dans l'histoire
La couleur des sentiments se passe dans les années 60 dans l’état du Mississipi en Alabama. Ce livre est définitivement basé sur des évènements qui ne sont pas si loin de nous, soit moins de cinquante ans. Il est important de comprendre le contexte historique de ce best-seller pour interpréter l’ampleur dramatique de cette œuvre. Tout d’abord, les noirs appartenaient encore à une classe sociale inférieure aux blanc, dans les années cinquante et soixante. Ils occupaient des emplois mal payés et travaillaient dans des conditions exécrables. La mentalité sociale voulait transmettre l’idée que les gens à la peau colorée ne sont pas égaux aux blancs. Cependant, au début des années soixante, un mouvement de révolte s’instaure. Plusieurs milliers de gens ont pris part à ce mouvement, tant des noirs que des blancs. Mais il faut être conscient que la chose n’était pas gagnée et qu’aborder le sujet apportait un énorme dérangement. Les noirs qui soutenait la cause se retrouvaient parfois sans emploi, dans la pauvreté et même quelquefois en prison. Il y eu de nombreux gestes posés pour enfin arriver, en 1964, à une loi qui rend illégale toute discrimination raciale dans l’emploi, les transports et lors d’élections.
Voici le combat de deux personnages noirs devenus mémorable qui font écho dans le livre.

Martin Luther King, était un pasteur militant non violent. Ce dernier militait pour les droits civiques des noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté. Pour cela il a proclamé un discours le 28 août 1963 nommé « I have a dream » Nous avons sélectionné quelques passages qui nous rapportes au contexte du livre la « Couleur des sentiments »
« […] Mais, cent ans plus tard, le Noir n’est toujours pas libre. Cent ans plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination. […] Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays. C’est pourquoi nous sommes venus ici aujourd’hui dénoncer une condition humaine honteuse. […]
Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos enfants, même devenus grands, ne seront pas traités en adultes et verront leur dignité bafouée par les panneaux “ Réservé aux Blancs ”. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps qu’un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu’un Noir de New-York croira qu’il n’a aucune raison de voter. […]
Je rêve qu’un jour, même l’Etat du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression. […] »

Rosa Parks : est une femme noire qui a lutté toute sa vie pour les Droits des Noirs; on l'appelle aussi la "Mère du Mouvement des Droits Civiques". A Montgomery, Alabama aux Etats-Unis, le 1er décembre 1955 Rosa Parks dit "NON" au chauffeur de bus qui lui ordonnait de se rendre au fond du bus pour laisser sa place à un blanc. Mais elle ne se lèvera pas, restera assise et sera condamnée et aura une amende de 15 dollars, Elle est l'une des références associée au "BOYCOTT" organisé par Mr Luther King qui à été entamée en 1955 et qui a duré 381 jours.
Le livre est truffé de références au mouvement pour les droits civiques dans les années 1960 mené en partie par Martin Luther King. Mais dans ce livre ces personnes emblématique sont présentés indirectement, Ainsi, l’auteur ne pose jamais un regard actuel sur la situation. Il ne juge jamais mais relate simplement la manière dont se passaient les choses pendant la Ségrégation aux Etats-Unis.
L’extrait ou est implicitement cité Martin Luther King raconte celui où des personnages du livre regarde un journal télévisé où il y a un militant noir qui parle des droits des noirs tout comme Martin Luther King qui les défendait.
L’extrait du livre qui fait allusion à l’histoire de Rosa Parks est celui où le chauffeur fait descendre tout les noirs du bus car il y a un mouvement de foule. Ce passage nous montre l’infériorité des personnes noirs qui à ce moment sont descendu et n’ont pas contestés contrairement a Rosa Parks qui elle à refusée de céder sa place a une personne blanche.